Plusieurs m'ont dit : «arrête de vivre dans le passé, avance, oubli ça, tu te fais du mal, tu t'empêche d'avancer, tu te victimises...». J’ai envie de leur répondre que c’est ce que nous souhaitons du plus profond de notre cœur, mais chaque jour nous rappelle ce que nous avons traversé: un mot, une caresse, un regard... tout nous rappellent ce que nous avons vécu. Mais c'est paradoxal... parce que les agresseurs, eux, on excuse justement leurs comportements par le fait qu'ils ont eu une enfance malheureuse, qu'ils ont peut-être aussi été victimes de violence... Trouvez l'erreur ? Moi je pense que ça suffit et que nous en tant que citoyens nous devons faire quelque chose.
- Femme
- 26 ans
- Conséquences de la violence